Père Léon Panhuysen a vu le jour le 02 mars 1939 à quatre heures du matin. Est-ce la raison pour laquelle il est toujours si matinal ? C’est mardi le 02 mars qu’il a fêté son anniversaire de 82 ans dans sa communauté de Gatenga avec ses confrères et prénovices… en interrompant, quelque peu, le temps fort du Carême. Mais déjà « la veille au soir » avaient commencé les festivités par un beau et riche « mot du soir » dans un langage fignolé qui lui est particulier et en le terminant, il reprend les paroles du Pape François qu’il répète chaque dimanche après la prière de l’Angélus « et s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi ! » Aussitôt après la messe du matin, les prénovices s’étaient groupés dans l’amphithéâtre et ont entonné « Joyeux Anniversaire » pour leur Père Léon et leur compagnon ougandais Michael qui fêtaient ensemble, le même jour, leur anniversaire totalisant 105 ans ! Et avec ce chant, le bon ton a été donné pour toute la journée… et « en avant mars »  (sic) ! Le repas de midi, en communauté, a été précédé d’un apéritif bien fourni. Deux invitées sont venues de l’extérieur, à savoir Sr Marie Michel et Mme Rita pour partager la joie, car « alone we are smart, together we are brilliant ». Au cours du repas, il y a eu la remise des cadeaux à la communauté en fête dont une boîte de masques buccaux chinois pour mieux se protéger. Répondant au panégyrique du Père Innocent, directeur de Gatenga, qui a rappelé le Psaume 91,15, le « patriarche » de la communauté et le 4ème dans la liste des naissances de l’AGL, a exprimé sa joie et sa reconnaissance envers la communauté pour le soin et souci fraternel envers lui. En soirée, après les vêpres et le chapelet, tous se sont retrouvés au prénoviciat pour le partage du gâteau arrosé d’un bon verre. Tout était accompagné de différents numéros artistement présentés par les pré- novices pour nous égayer et pour redire au jeune Michael Amanya, dont le nom ougandais en RUNYANKOLE signifie « God knows » et au Père Léon « ad multos et felices annos ». De plus, c’était pour nous rappeler que le lendemain, le carême reprenait ses droits et ses exigences ! Et qu’il ne faut pas oublier la triple relation : avec Dieu (par la prière) ; avec soi-même (par le jeûne) et avec le prochain (par le partage). A toute la Famille Salésienne, à tous ceux et toutes celles qui lisent ce petit article, nous disons « fervente montée vers Pâques ».

Fratri Nijimbere Diomède et Fratri Liberté Willy, Salésiens de Don Bosco, communauté de Gatenga.