Pendant que le diocèse de Ngozi célébrait 75 ans d’existence, l’évêque  du lieu a conféré les ministères de lectorat, acolytat, diaconat et le sacerdoce à de jeunes candidats du dit diocèse.

En effet, un bon nombre de ces jeunes apôtres du Seigneur font signe d’une bonne animation vocationnelle dans le diocèse. Il est vrai que le Burundi a beaucoup de vocations à la vie consacrée. C’est pour cela que la veille de l’ordination, l’évêque à procédé à la collation du lectorat et acolytat  aux candidats, dans une messe prévue à cet effet, vu que, si l’évêque le faisait comme les années antérieurs (faire tout dans une célébration Eucharistique), la célébration serait très longue à cause du nombre important de candidats. La célébration eucharistique a eu lieu Vendredi  le 05/07/2024 à partir de 7h00 dans la cathédrale de Ngozi.

Le lendemain le 06 juillet fut un jour de joie et de grâce. De joie d’abord pour le jubilé d’or pour le Diocèse de Ngozi. Les cérémonies ont débuté par une longue procession. A l’occasion, l’évêque du lieu a présenté les réalisations du Diocèse depuis sa création par Monseigneur Joseph Martin. Selon l’évêque, un jubilé est une occasion de faire une évaluation non seulement positive mais aussi négative de la vie antérieure en vue de préparer un avenir meilleur. Le président de la célébration a présenté la succession des Pasteurs du diocèse créé sous le nom du Vicariat Apostolique de Ngozi par le pape le 14 juillet 1949: Monseigneur Joseph Martin 1949 – 1061, Monseigneur André MAKARAKIZA 1961-1968, Monseigneur Stanislas KABURUNGU 1968 – 2002, Monseigneur Gervais BANSHIMIYUBUSA 2002 – 2018 et Monseigneur Georges BIZIMANA 2018 à nos jours.

Par la suite, au cours de cette célébration eucharistique, l’Évêque à procédé à l’ordination diaconale et sacerdotale. 12 candidats pour l’ordination diaconale et 15 candidats pour l’ordination sacerdotale. Parmi ces derniers, 10 diacres sont diocésains, 3 missionnaires et 2 Salésiens de Don Bosco : Alexandre Majambere et Aaron Rivuzimana. Dans son homélie, l’évêque qui a ordonné les candidats au ministère, a dit que l’apostolat du prêtre  est d’être un vrai instrument de notre Sauveur, dans ce sens que les murs qui lient les gens et les attirent vers le mal sont détruits. Ces péchés multiples se détruisent au nom du Seigneur Jésus. Il signifiait au peuple de Dieu assemblé que c’est Dieu lui-même qui a institué le ministère sacerdotal et que celui qui veut se remettre en état de grâce passe par un prêtre. C’est ainsi que Dieu l’a voulu depuis toujours. La valeur du sacrifice que le prêtre donne pendant la célébration eucharistique prend source dans le sacrifice de Jésus Christ parce qu’il a dit à ces disciples : « faites ceci en mémoire de moi ». Le sacrifice que le prêtre offre tous les jours, dit le célébrant, l’appel à se donner pour les autres, c’est comme celui qui est offert dans l’Eucharistie, le Christ qui s’est donné pour les gens de toutes les nations. Il a invité ensuite les futurs prêtres à mettre en pratique la loi d’amour. Le prêtre est appelé à se donner totalement, accepter de se « casser en morceaux » pour ceux auxquelles le Seigneur le confie.

En dehors de plusieurs évêques, prêtres, religieux et religieuses venant d’ailleurs, les cérémonies ont était honorées par la présence des hauts cadres politiques du pays, entre autres le ministre de l’intérieur, le ministre de la défense nationale, l’ex président de la république, Domitien Ndayizeye, ainsi que d’autres gouvernants.

Frère Laurent sdb.