Au Post-noviciat de Kabgayi l’entrée en carême a été préparée par une assemblée communautaire, le 15 février 2021. Le Père Joseph Kabadugaritse, directeur, nous a dit que c’est un devoir de nous réunir en tant que salésiens de Don Bosco afin d’échanger sur « les efforts du carême » dans le but de bien pratiquer les trois « piliers » du carême. S’appuyant sur les propositions et réflexions émanant des rencontres des groupes de vie, l’assemblée communautaire a établi un bon nombre d’actes d’effort spirituel et humain qui seront fidèlement observés dès le début du carême. Ces « efforts » à réaliser ont été approuvés par le conseil de la maison. Avant de mettre un terme à l’assemblée communautaire, chacun ayant pris la parole, les formateurs ont dit un grand merci à tout un chacun pour sa participation active. « Vivre le carême en vrai salésien, c’est le vivre dans la vérité et dans l’honnêteté, c’est aussi un bon moment de soigner davantage et salésiennement les détails de la vie communautaire, », c’est ce qu’a déclaré le Père directeur. Le mercredi des Cendres, pendant la prière des Laudes, nous avons écouté attentivement le message du carême 2021 que Mgr Smaragde, l’évêque du diocèse de Kabgayi, a envoyé aux fidèles, prêtres, religieux et religieuses de son diocèse. Avant le mercredi des Cendres, nous avions écouté le message du pape François. C’était à partir de ces deux messages qu’avait été faite la méditation de ces deux jours. La célébration eucharistique en kinyarwanda durant laquelle a eu lieu l’imposition des Cendres en obéissant aux modalités données par l’évêque de Kabgayi, fut présidée par le Père Augustin César Habanabakize et concélébrée par le Père Joseph Mlinaric. Dans son homélie, Père César nous a expliqué le sens du Carême et la meilleure façon de le vivre spécialement en ces jours de la pandémie du covid-19. « Les quarante jours du Carême, disait-il, sont un temps de purification pendant lequel nous sommes invités à nous reconnaître pécheurs, un temps pour nous engager dans le chemin de la conversion. C’est Dieu qui nous donne ce temps fort et favorable, alors profitons-en. Soyons ses envoyés aux pauvres, aux affamés, aux assoiffés, aux démunis aux malades et à bien d’autres qui ont besoin de notre charité, de notre prière. »
Jean-Paul Ngendakumana, sdb