Je m’appelle Eric Ndayicariye, sdb missionnaire en Mongolie
originaire de la Vice-province de l’Afrique des Grands Lacs
(AGL).
Je suis arrivé sur dans ma terre de mission le 2 novembre 2024
dans la matinée. Le premier missionnaire que j’ai rencontré en
Mongolie c’était le cardinal Giorgio, préfet apostolique de
l’Eglise Catholique en Mongolie, originaire de l’Italie; puisque
nous étions venus par le même vol de la Turquie vers la
Mongolie, il m’a salué et nous nous sommes présentés l’un à
l’autre. Il était très content d’entendre que je suis missionnaire
en Mongolie et il m’a dit “sois le bienvenu.”
Arrivé à l’aéroport d’ Ulaanbaatar il m’a aidé à trouvé le visa. Et
quand je suis sorti de l’aéroport j’ai trouvé mes confrères qui
m’attendaient avec impatience ; après les salutations, nous
nous sommes rendus à la Maison provinciale à Ulaanbaatar où
je reste pour quelques jours avant que j’aille commencer
l’apprentissage du Mongol à Darkhan. Pour le moment je ne
sais que dire “salut” en Mongol.
L’Eglise en Mongolie est très jeunes, il n’y a que 1.500
chrétiens catholiques avec un seul prêtre Mongol ; il y a
vraiment un grand besoin de missionnaires en Mongolie.
Tous les missionnaires en Mongolie se connaissent, le cardinal
lui-même connaît tous les missionnaires qui sont en Mongolie
car ils sont en petit nombre.
Ce qui est très intéressant est de voir comment les
missionnaires vivent en Mongolie, ils s’aiment, ils s’entraident
mutuellement, ils vivent comme les premiers chrétiens. On n’a
pas seulement besoin de parler de Dieu, mais aussi de vivre les
valeurs chrétiennes.
Les Mongols aiment beaucoup les missionnaires, ils les
respectent et les estiment beaucoup. Quand tu les salues dans
leur langue maternelle, ils sont très contents. La majorité
d’entre eux sont bouddhistes, très forts dans leur spiritualité
mais ils apprécient les valeurs chrétiennes. Un prêtre salésien
de Don Bosco nous a partagé son expérience: un jour quand il
récitait le chapelet à l’extérieur de la communauté, un jeune est
venu lui dire: “quand je te vois, je vois mon Père “. Ici vraiment
on n’a pas beaucoup besoin d’évangéliser en parole mais plutôt
en acte, par le bon témoignage de vie.
Je suis arrivé quand c’était moins 15 degrés Celsius, mes
confrères m’ont donné tout ce qu’il faut pour lutter contre le froid
et j’espère que dans peu de temps mon corps s’adaptera au
froid. Quant à la nourriture, je n’ai aucun problème, tout ce que
les autres mangent, moi aussi je le mange.
Je vous demande de prier pour l’Eglise Catholique en Mongolie
car elle a encore un grand pas à franchir.
Eric Ndayicariye, sdb