Dimanche 7 février 2021, l’ombudsman  de la République du Burundi, Monsieur Edouard Nduwimana, une des hautes autorités au niveau national, s’est joint aux chrétiens de Buterere et aux différents pèlerins pour prier dans le sanctuaire Marie Auxiliatrice. L’ombudsman est une personne indépendante et objective qui enquête sur les plaintes des gens. Il formule des recommandations pour que les problèmes soient résolus avec justice, afin de favoriser l’unité des trois ethnies du Burundi. Il est natif de la paroisse salésienne de Rukago. C’est un fervent catholique. La concélébration eucharistique était présidée par le directeur de la communauté, le Père Ferdinand Ntunzwenimana. S’inspirant de la première lecture du jour (Job 7, 1-4.6-7) et de l’évangile (Marc 1, 29-39), le Père Ferdinand Ntunzwenimana, a parlé de l’énigme du mal et du regard que certaines personnes portaient sur Job en lui disant que sa souffrance était une punition de Dieu et qu’elles condamnaient la maladie comme on condamne le péché. Il a aussi parlé des maladies spirituelles, morales et physiques actuelles. Vers la fin de la messe, le Père Raphaël Katanga, Recteur du sanctuaire, a remercié l’ombudsman pour sa présence et lui a demandé de revenir encore. Il a remercié aussi les pèlerins qui étaient venus prier au sanctuaire. Dans son discours, l’ombudsman  a remercié l’Église catholique pour ses œuvres : éducation, santé et développement communautaire.   Il a demandé aux chrétiens d’éviter les antivaleurs qui causent des maladies spirituelles et psychologiques, d’être les artisans de la paix, de la réconciliation et de l’unité, de mettre en pratique les recommandations que le Père Ferdinand Ntuzwenimana a données dans son homélie et de respecter scrupuleusement les mesures barrières  pour lutter contre le Covid-19. Dans le même discours, il a promis de donner une enveloppe de 500.000 Fbu pour contribuer aux travaux d’aménagement du jardin du sanctuaire. Sa présence au sanctuaire Marie Auxiliatrice a été un réconfort pour les chrétiens et les pèlerins. À la fin de la messe, l’ombudsman et ses gardes du corps ont été accueillis dans la communauté salésienne pour les agapes fraternelles.

                                                                                                               Père Raphaël Katanga